Paroles : HaEx et Mobespierre
Musique : Mobespierre
A ceux qui partent, à ceux qui restent. À ceux qui restent et qui regrettent.
A ceux qui sentent et qui ressentent. Que c’est l’absence la grande souffrance.
A ceux qui s’aiment et qui se voient. Ne se revoient que dans la joie.
À ceux qui vont aux bout des rêves. Qu’importe où la vie les mène.
Et à ma mère et à mon père. Dans la joie comme dans la peine.
C’est pas à pas que l’enfant rit. D’être surpris par cette vie.
Bien sûr mes frères on peut pleurer. On peut casser, on peut tout brûler.
Le vrai combat c’est de nourrir ce grand amour qui meurt de faim.
Toutes ces dispositions sont donc essentiellement anticonstitutionnelles et antisociales.
Si vous ne faites pas tout pour la liberté, vous n’avez rien fait.
Dis-moi quel est le sens de la vie quand l’espoir se meurt ?
Que disparaissent les envies faute de sources de bonheur.
Quel est le sens de la bataille au milieu de ces pions ?
Pour bien des gens c’est la marmaille qui les fait tenir bon.
Peut-on nous nourrir de l’espoir lorsqu’autour tout s’écroule ?
Continuer d’essayer d’y croire. Ne pas rejoindre la foule.
Peut-on espérer avoir plus ? Se sentir enfin vivre.
Que le sommeil ne soit plus le seul moment où l’on sent libre.
Comment pouvoir faire confiance aux pantins de l’Elysée ?
En ce qu’ils disent de la France, des françaises et des français.
Ce qu’ils appellent « une chance », les autres « opportunité ».
Pour nous ça sonne manigance leur propagande télévisée.
Ils nous parlent de croissance, d’évolution à moyen terme.
On veut seulement de la décence. Que ce soit les coupables qu’on enferme.
Muselez tous nos espoirs. Des bêtes qu’on mène à l’abattoir.
Masquez notre humanité. Et enchaînez nos libertés.
Et quand les rires et les sourires, ne seront plus qu’un vieux souvenir.
D’une époque où nous étions libres. D’une époque où nous étions libres.
Si de nos langes au sapin, nos vies ne dépendent que de quelques mains.
Que restera-t-il en nous demain ? Demain en nous d’humain ?
Comprenons que leur unique dessein est de nous diviser.
Comprenons que le mal et le bien ont été galvaudés.
Comprenons que les gens dans la rue ne demandent rien d’autre.
Que des fins de mois sereines pendant que d’autres se vautrent.
En attendant le dénouement, mon stylo me tient debout.
Je le recharge de mes larmes et de mon sang lorsqu’il boue.
Ils nous opposent en segmentant l’individu par ses goûts.
Mais ils sont tous dans la Nature et ils forment un grand Tout.
Ce qui vous définit n’est pas une étiquette Marketing.
Senior, blanc, femme, homme, racisé, LGBT ou Viking.
Oubliez vos communautés ressemblant à des castings.
Retrouvez vite votre raison ou la maison deviendra ring.
Si de nos langes au sapin, nos vies ne dépendent que de quelques mains.
Que restera-t-il en nous demain ? Demain en nous d’humain ?
Si de nos langes au sapin, nos vies ne dépendent que de quelques mains.
Que restera-t-il en nous demain ? Demain en nous d’humain ?
Quelle est la source de ces extrêmes inégalités des fortunes qui rassemblent toutes les richesses en un petit nombre de mains ? Ne sont-ce pas les mauvaises lois, les mauvais gouvernements ?